Diffusion Sélective de l'Information
Du 25 novembre au 1 décembre 2019


Veille Technologique

L’impact du climat sur le secteur de l’énergie
«... Le secteur de l’énergie peut être impacté par le climat. Bien maîtriser les données climatiques permet d’estimer les ressources en énergies renouvelables et gérer les conséquences liées à la variabilité météorologique (assurer l’équilibre offre-demande, planifier les opérations de maintenance, …). Ces données permettent également d’anticiper les risques liés à des extrêmes météorologiques. La dépendance du secteur de l’énergie au climat risque d’augmenter dans le contexte actuel de réchauffement climatique ...Le changement climatique en cours induit des modifications des régimes de pluie, de vent, de la couverture nuageuse et de la température. Ces paramètres climatiques modifiés vont impacter la disponibilité des ressources en énergies renouvelables ...Le secteur de l’énergie doit donc faire face à un double défi, réduire les émissions de gaz à effet de serre en augmentant la part d’énergie bas carbone et gérer la dépendance accrue au climat liée à une part plus importante de renouvelables dans le mix énergétique ...»- Cliquez ici

Tunisie: Lancement du projet Med-EcoSuRe
«... Le projet ”Med-EcoSuRe” portant sur la rénovation énergétique des bâtiments universitaires méditerranéens sera lancé le 23 novembre 2019 à Tunis à l’initiative du Centre méditerranéen des énergies renouvelables (MEDREC).S’inscrivant dans le cadre de la coopération transfrontalière dans le bassin méditerranéen, ce projet est financé à hauteur de 2,9 millions d’euros dont 2,6 millions d’euros en tant que don de l’Union européenne avec une contribution de tous les partenaires (Université de Tunis El Manar, Université de Florence et l’Agence napolitaine pour l’énergie et l’environnement…) à hauteur de 0,3 million d’euros.
Ce projet qui a débuté le 1er septembre 2019 et s’étend sur trois ans, a pour principal objectif de proposer et de mettre en œuvre des solutions pour la rénovation des bâtiments universitaires méditerranéens.
Il s’agit de prendre des mesures d’efficacité énergétique et utiliser les énergies renouvelables, sur la base d’une approche collaborative entre les acteurs clés impliqués dans le domaine, sous la forme d’un “laboratoire vivant” afin d’éclairer et de soutenir les décideurs dans l’adoption et la diffusion des résultats dans le futur.
Parmi les résultats attendus du projet MEDREC, figurent le développement d’un outil d’aide à la décision portant sur les aspects juridiques et incitatifs, la préparation d’un guide opérationnel pour la mise en œuvre des techniques à adopter pour la rénovation de l’enveloppe des bâtiments et la préparation d’un plan stratégique pour la rénovation des bâtiments universitaires méditerranéens.
Le projet prévoit de mettre en œuvre neuf projets pilotes de rénovation de bâtiments universitaires en Tunisie, en Palestine et en Italie ...»-Cliquez ici  

  • Efficacité énergétique dans les écoles publiques: le projet ESMES financé par l’UE est prêt à démarrer
  • «... Dans le cadre du programme IEV CTF Med, l’université germano-jordanienne (GJU) en Jordanie a accueilli la réunion de lancement du projet ESMES (Energy Smart Mediterranean Schools Network ou Réseau d’écoles méditerranéennes intelligentes en matière d’énergie) le 27 novembre 2019.
  • L’événement, organisé par l’université germano-jordanienne, l’un des partenaires du projet, est la première réunion officielle de l’ESMES. Le projet sera mis en œuvre dans cinq pays méditerranéens : la Tunisie, l’Italie, la Jordanie, l’Espagne et le Liban.
  • Le projet aborde les enjeux de l’augmentation de la demande énergétique, de la dépendance aux combustibles fossiles et de l’augmentation des émissions de CO2 dans la région méditerranéenne. ESMES répond au défi commun qui consiste à promouvoir les énergies renouvelables et à réduire la consommation d’énergie, avec la perspective commune de s’adapter aux conditions climatiques méditerranéennes, de trouver des moyens innovants et efficaces d’optimiser les investissements en matière de rénovation et de réduire les effets sur le réseau électrique. Les bâtiments consomment beaucoup d’énergie, ce qui représente 36 % des émissions de CO2 et des coûts économiques élevés. L’intervention dans les écoles publiques est essentielle, car il s’agit d’un élément pertinent du parc immobilier dont la performance énergétique est faible ou souvent inconnue.
  • ESMES se concentrera sur l’optimisation de la consommation d’énergie dans les écoles publiques par l’intermédiaire d’actions pilotes innovantes et fondées sur le suivi en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique (REEE). Il visera en outre à renforcer les capacités de cinq institutions publiques afin de mettre en œuvre des mesures novatrices de réhabilitation énergétique ...»- Cliquez ici 
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  • Ecomondo, le plus grand salon Italien des technologies vertes: Une edition exceptionnelle où la Tunisie fait sa grande entrée
  • Par Hella Lahbib.
  • «... Ecomondo est un rendez-vous annuel organisé par Italian Exhibition Group qui se tient à Rimini, dans le nord de l’Italie, dédié aux technologies vertes. Les chiffres indiquent la grande envergure de ce salon : 1 300 entreprises ont occupé 129 000 m² du parc d’expositions de la ville. Le forum qui s’est tenu au début du mois de novembre, sur quatre jours, a enregistré relativement à l’édition 2018, une augmentation de plus de 24 % de visiteurs étrangers. Son rayonnement est européen et mondial.
  • L’édition de 2019, a vu la participation d’une importante délégation tunisienne, composée d’entreprises et de représentants d’agences nationales œuvrant dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables.
  • Ecomondo est une véritable plateforme pour promouvoir l’économie verte et traiter de questions qui portent sur l’énergie renouvelable, la gestion des déchets, le traitement des eaux et l’économie circulaire en général. C’est aussi une vitrine pour les industriels et les entreprises italiennes et internationales pour exposer leurs nouvelles technologies et des innovations à la pointe de l’efficience énergétique. Un rendez-vous incontournable pour les professionnels, qui, attirés par la notoriété du salon, viennent à titre individuel participer à des ateliers et des conférences animés par des chercheurs et des experts de renommée mondiale. Les opérateurs italiens, eux, saisissent cette opportunité pour nouer des contacts, promouvoir leurs équipements, et offrir, si besoin, une assistance technique à leurs clients. Des milliers d’acheteurs en provenance de 130 pays y ont participé.
  • De leur côté, les Tunisiens y sont impliqués à plus d’un titre ; les solutions proposées sont adaptées à l’Italie mais également au milieu méditerranéen. Un large spectre de techniques qui peuvent être adoptées par la Tunisie et répondre à des attentes précises dans divers segments. Des industriels et hommes d’affaires tunisiens, œuvrant dans les secteurs du textile, du bâtiment, de l’agroalimentaire et des cimenteries ont donc fait le déplacement.
  • Ecomondo est partenaire de trois agences tunisiennes
  • Nous avons rencontré dans le salon M. Antonino Trimarchi, le représentant d’Ecomondo en Tunisie et au Maroc, chargé de l’internationalisation des entreprises italiennes et européennes. Il est habituellement présent dans les salons organisés en Tunisie et connaît bien le milieu d’affaires national. Dans ce cadre, les organisateurs d’Ecomondo lui en confié la mission de la sélection des entreprises tunisiennes. Objectifs, « leur offrir l’opportunité de faire des rencontres B2B avec des industriels et hommes d’affaires présents dans le salon. Une mise en réseau avec les fournisseurs du monde entier », explique-t-il. Les organisateurs ont mis à la disposition des Tunisiens des interprètes pour faciliter les discussions et négociations avec d’éventuels partenaires.
  • Outre la coopération avec le secteur privé, Ecomondo a signé des conventions avec trois institutions publiques tunisiennes; le Centre international des technologies de l’environnement de tunis (Citet), chargé de l’assistance technique des entreprises tunisiennes ayant des besoins de mise à niveau environnementale. Une autre convention a été signée avec l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged), chargé des politiques de gestion des déchets. Les représentants du Centre technique tunisien de l’emballage et du conditionnement (Packtec), spécialisé dans le packaging, ont été également présents. Un secteur représenté en force dans Ecomondo, notamment par 11 entreprises tunisiennes qui participent à un programme spécifique sur l’emballage.
  • A l’ambassade d’Italie, des crédits sont proposés pour l’achat d’équipements
  • « Comment a été faite la sélection en Tunisie » ? « Nous avons récupéré les candidatures des entreprises souhaitant prendre part au salon, répond M. Trimarchi. Une sélection finale a été opérée par les organisateurs italiens sur la base de l’offre du salon. Autrement dit, la présence de certaines entreprises tunisiennes ne serait pas efficiente, du fait qu’il n’existe pas de solutions préconisées dans leurs secteurs d’activité respectifs. Fait important à relever, des protocoles ont été signés avec des mairies de Menzel Jemil, La Marsa et de Sidi Hassine, selon M.Trimarchi.
  • « Les pays à moyens revenus peuvent-ils bénéficier de prix préférentiels » ? Notre question. « Ce n’est pas systématique, répond notre interlocuteur, en revanche, ces pays peuvent obtenir des conditions préférentielles. Tout en sachant qu’il existe des lignes de crédit pour l’achat d’équipements et pour l’amélioration de la performance environnementale. Par exemple, si vous vous adressez à l’ambassade d’Italie en Tunisie, une ligne de crédit est proposée pour l’achat d’équipements d’origine italienne qui peuvent financer ce type de programmes à des conditions très avantageuses ».
  • C’est la première fois que la Tunisie est présente avec une délégation aussi importante à Ecomondo, M.Trimarchi a exprimé le souhait de faire mieux l’année prochaine. Il prévoit de prendre contact avec les nouveaux gouvernants en vue de préparer une coopération institutionnelle à haut niveau, entre l’Etat tunisien et l’Etat italien. « Cela s’organise bien à l’avance ». Effectivement, oui, pour ce faire, une bonne réactivité des responsables tunisiens est requise ...»- Cliquez ici

Réalisé par: Lobna ZOUAOUI, Ingénieur Data, chargée de veille technologique veille@citet.nat.tn

Vérifié par: Noura KHIARI, Chef du Service Documentation, Information, Edition et Marketing- cdi1@citet.nat

Validé par: Faouzi HAMOUDA, Directeur de la Documentation et de l'Information- cdi@citet.nat.tn