Diffusion Sélective de l'Information

                                                     Du 7 au 13 octobre 2019

Veille Technologique
• L’innovation technologique, catalyseur des ambitions climatiques 
«... Communiqué ONU changements climatiques, 2 octobre 2019  Des institutions et des entités de premier plan créées dans le cadre d’ONU Changements climatiques vont intensifier leurs activités afin d’aider les pays à développer et mettre en œuvre les technologies nécessaires pour lutter contre le changement climatique et rendre leurs économies non polluantes.Il est indispensable de combiner technologie de pointe et innovation pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, l’un des objectifs clés de l’Accord de Paris. L’innovation technologique est un facteur crucial pour l’accélération et l’amplification des efforts de mise en œuvre des actions climatiques nationales et la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris », a expliqué Dinara Gershinkova, présidente du Comité exécutif de la technologie. Le Comité exécutif de la technologie (CET) et le Centre-Réseau des technologies climatiques (CRTC) travaillent avec d’autres parties prenantes pour soutenir les efforts d’innovation des pays, particulièrement des pays en développement, et d’autres partenaires. Récemment, les deux entités ont organisé chacune leur réunion à Bonn pour intégrer dans leur plan triennal les directives concernant le développement et le transfert technologiques, fournies lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP24, qui s’est tenue l’an dernier à Katowice (Pologne). « Le CET et le CRTC jouent un rôle déterminant pour aider les pays à réaliser pleinement leur potentiel pour le développement et le transfert technologiques », a dit Stella Gama, vice-présidente du CET. Avec le soutien du CET, du CRTC et des organisations partenaires, les pays effectuent des évaluations des besoins technologiques pour déterminer leurs priorités en matière de technologies climatiques. Ils établissent ensuite un plan d’action technologique qui définit de manière précise l’utilisation et la diffusion des technologies prioritaires qui sont nécessaires pour atteindre leurs objectifs climatiques et leurs objectifs de développement national. De nombreux pays ont déjà transformé leur plan d’action en mesures concrètes sur le terrain. En Uruguay, la priorité accordée aux technologies d’atténuation lors de l’évaluation des besoins technologiques a conduit le pays à se concentrer sur le secteur de l’énergie, particulièrement sur la filière de l’énergie renouvelable. Le CRTC soutient désormais le développement d’une feuille de route nationale afin d’utiliser l’énergie géothermique basse température pour le conditionnement thermique dans les secteurs résidentiel, industriel et commercial. Cette aide technique contribuera principalement à réduire les émissions de gaz à effet de serre intérieures, mais elle produira aussi des avantages connexes dans les domaines économique, environnemental, social et culturel, particulièrement en ce qui concerne l’égalité des sexes. Ces bénéfices connexes comprennent le renforcement de la souveraineté énergétique grâce à la réduction de la dépendance au pétrole, l’atténuation des fluctuations dans la production d’électricité par l’utilisation d’énergies renouvelables complémentaires et la réduction des émissions de polluants associées aux centrales thermiques et aux véhicules. La Mongolie offre un exemple à suivre avec le développement d’une centrale solaire de 10 mégawatts pour appuyer la transition du pays vers les énergies renouvelables. La durée de vie estimée du projet est de 10 ans pour un investissement de 17,6 millions de dollars, dont près de 9 millions ont été fournis par le Fonds vert pour le climat sous la forme d’un prêt. Le projet devrait permettre d’éviter l’émission de 306 700 tonnes de CO2. La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25 organisée en décembre à Santiago, au Chili, sera l’occasion pour le CET et le CRTC de présenter un rapport sur la manière dont les deux entités aident les pays à développer et mettre en œuvre les technologies climatiques afin de leur permettre de renforcer leurs ambitions climatiques. ContexteLe Mécanisme technologique créé dans le cadre du processus ONU Changements climatiques repose sur deux entités complémentaires. Le Comité exécutif de la technologie représente l’organe politique du mécanisme et traite des questions de politique pour aider les pays à améliorer le développement et le transfert technologiques. Le Centre-Réseau des technologies climatiques est l’organe de mise en œuvre du mécanisme, et il répond aux demandes des pays en développement concernant l’aide technique sur les questions de technologie climatique ...»-Cliquez  ici

• TuniCree : un plan d’action pour promouvoir l’efficacité énergétique 
«... Le cluster tunisien des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, TuniCree, envisage l’élaboration d’un plan d’action triennal. Ce plan de TuniCree vise la mise en place des mesures d’accélération pour étendre l’action dans les domaines précités. «Nous ne pouvons pas promouvoir les énergies renouvelables dans un contexte de gaspillage énergétique. D’où l’importance de s’intéresser aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. En plus de rationaliser la consommation d’énergie». C’est ce qu’annonce le vice-président de TuniCree, Sami Marouki. Et d’ajouter: « Créé en 2014, Tunicree ne portait d’intérêt qu’aux énergies renouvelables. Ce n’est qu’en 2019 que nous avons décidé d’élargir le champ d’activités à l’efficacité énergétique. Et ce, sur recommandation de l’ANME. » Puis, il souligne: « Ce réseau compte, aujourd’hui, 20 intervenants représentant les secteurs public et privé du domaine de l’énergie. Il entend promouvoir le PPP en matière d’énergie. Et renforcer les capacités des acteurs et intervenants du cluster. Par ailleurs, le directeur général de l’ANME, Riadh Ben Rejab, précise, de son côté, que ce cluster est financé par la GIZ. En effet, il se veut une force de concertation et de proposition; ainsi qu’un dispositif de dialogue entre les acteurs des secteurs public et privé. Au final, il souligne que l’ambition est de réaliser les objectifs de la nouvelle stratégie nationale énergétique ...»- Cliquez-ici




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